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Le vitalisme est-il soluble dans la science (4) : Un nouveau vitalisme

Le vitalisme, tel qu’il a été décrit depuis ses origines par Barthez (voir partie 2), en réaction de la théorie mécaniste issue de Descartes (voir partie 1), ne subsiste plus qu’à travers des pratiques un peu douteuses, non rigoureuses d’un point de vue scientifique, grâce en particulier aux efforts tout particuliers du  psychiatre et psychanalyste W. Reich (partie 3). Alors, ç’en est fini du vitalisme scientifique ? Pas tout à fait. Et il revient sous une autre forme, particulièrement intéressante, et constructive. Il s’agit ici du refus d’un réductionnisme épistémologique.

Bon, les gros mots ont été lâchés. Tachons maintenant d’être plus clair… Le réductionnisme, c’est la doctrine selon laquelle, il faut expliquer tous les phénomènes par le nombre le plus réduit de loi et de théorie.

On peut prendre un joli exemple : Avant le concept de gravitation universelle (mis en avant par I. Newton), le mouvement des astres et celui d’un projectile sur terre n’était pas considéré comme découlant des mêmes phénomènes physiques. Que le poids (la force « poids ») et l’attraction des astres entre eux puissent être expliqués par les mêmes lois de la mécanique constitue une réduction de la mécanique terrestre et celeste. C’est assez systématique en science. On invente la théorie de la relativité, la mécanique quantique, et on essaie ensuite de réduire tout cela en une théorie qui permet de tout expliquer.

La chimie n’est pas en reste. On cherche des règles qui régissent chacun des éléments, ou chacune des espèces chimiques isolées durant tout le moyen âge et la renaissance, et puis on (ré)invente l’atome, puis l’électron et le noyau, et toutes les  réactions chimiques sont réduites à des échanges d’électrons entre les espèces. ça en devient presque énervant. Surtout si on considère que finalement, tous ces échanges d’électrons peuvent être réduits aux interactions fondamentales; qui elles-mêmes…

On en vient à la biologie, même s’il y a déjà beaucoup de chose à dire sur les limites du réductionnisme dans la chimie…

La théorie mécaniste des sciences de la vie nous dit, finalement, que la biologie peut se réduire aux sciences physiques et chimiques. Simplement, si on regarde en détail chacun des organismes, on voit un assemblage dynamique de molécules compoosées elles-mêmes d’atomes, liés entre eux grâce à des liaisons qui ne sont finalement que la mise en commun d’électrons, régies par les lois de l’électromagnétisme. Ce qu’on appelle le réductionnisme ontologique :  c’est justement dire que dans l’absolu, la matière étant faite de ce qu’elle est, tout peut être réduit à la physique fondamentale.

Doit-on pour autant nier que la biologie est une science à part entière, et affirmer qu’il ne s’agit que d’un champ d’application un peu particulier et assez complexe de la physique et la chimie ? là, ça serait réduire la biologie à une simple émanation de la physique. Ce réductionnisme, dit épistémologique, semble aller trop loin.

Pourtant, lors de la seconde moitiée du XXeme siècle, la biologie s’est considérablement transformée. L’arrivée de la biochimie, de la génétique moléculaire est apparue comme un rapprochement inexorable avec la chimie. Toute l’évolution darwinienne, tous les processus cellulaires semblaient se résumer à quelques transformations chimiques. La  biologie de l’observation a déclinée, au profit de la biologie moléculaire. On ne compare plus aujourd’hui la morphologie de deux organismes, mais leur ADN, pour connaître les liens de parentés. Sans doute à raison dans la plupart des cas. Et que dire de la « biologie synthétique » ? Puisqu’un organisme vivant ne semble être que la somme de composant chimique, pourquoi l’homme n’arriverait pas à synthétiser une bactérie ? On a ainsi par exemple déterminé le nombre minimal de gènes qu’un organisme doit contenir (voir par exemple cet article de Science). Et fabriqué des organismes dont le génome avait été synthétisé en laboratoire (voir ici pour l’article de l’équipe de C. Venter, et là pour mon commentaire).

Mais est-il possible de s’arrêter là ? Force est de constater que l’organisation du vivant reste un grand mystère moléculaire. De nombreux phénomènes analysés, modélisés en biologie résistent à une approche purement ‘chimique’. L’arrivée en force de l’épigénétique bouleverse les lois « chimiques » de l’évolution et de la génétique moléculaire. La complexité des phénomènes en jeu dépasse tout ce que l’on avait prévu. Certains exemples sont saisissants, et paraissent échapper à toute logique chimique. Prenez le rapport entre taille des cellules et taille des organismes : une très vieille expérience a montré que si on fabriquait des cellules dont on multipliait le nombre de chromosomes par 2 ou par 5, on augmentait considérablement leur taille. Mais lorsqu’on regarde la taille de l’organisme formé par ces cellules, elle reste identique ! Il y a simplement moins de cellules présentes…

l'organisme pentaploïde (5 chromosomes) a la même taille, mais beaucoup moins de cellules que l'haploïde

(Je vous laisse apprécier cet article de Kirschner et al., paru dans Cell en 2000 sur différents exemples de propriétés biologiques insolubles dans la chimie)

Voir les sciences de la vie de façon uniquement mécaniste revient donc plutôt à nier cette science. Alors que certains des processus de la vie, ne seront jamais compris à l’échelle moléculaire. Alors que cela n’a même pas réellement d’intérêt. Je n’ai pas besoin en chimie d’invoquer l’interaction faible qui permettrait éventuellement de briser la symétrie entre les énantiomères R ou S, je n’ai pas non plus ce besoin d’expliquer chaque changement infime dans les énergies d’interaction entre l’histidine 148 et le glutamate 349 de telle protéine, lorsque son substrat se lie à elle.

Alors, n’est-il pas là, le nouveau vitalisme ? Les êtres vivants sont constitués d’atomes, dont l’organisation dépend uniquement des grandes interactions fondamentales et des grandes lois de la mécanique, de l’électromagnétique… Mais la vie correspond à un niveau supérieur d’organisation, non soluble dans le monde de la physique et de la chimie. Soyons humble devant ces organismes qui évoluent, se reproduisent, et meurent. Ne les abaissons pas à des « mécanismes d’horloges très sophistiqués ».

Sources : 

Wikipedia

http://plato.stanford.edu/entries/reduction-biology/

L’article de Kirshner (Cell, 2000)

Merci à mon Beauf, agrégé de philo pour ces quelques discussions sur le sujet ! J’espère ne pas avoir trahi les notions qu’il a tenté de m’expliquer, les auteurs dont il m’a parlé. Il n’a pas de blog, mais il est intervenu dans lesvendredisintellos.com , sur le droit à l’enfant et sur l’articulation Nature /culture dans l’éducation.

Le vitalisme est-il soluble dans la science (3) ? Du vitalisme scientifique, au vitalisme populaire…

Suite de la première et deuxième partie. Le vitalisme s’est imposé au cours du XVIIIeme siècle dans les milieux scientifiques médicaux, pour pallier les déficiences du modèle mécaniste, qui ne permet pas d’expliquer tout ce qui est observé par les physiologistes à l’époque. Au cours du XIXème siècle, c’est tout une autre histoire… Petit à petit, les progrès scientifiques en chimie et en biologie attaquent et remettent profondément en cause cette doctrine. On cite souvent en exemple la synthèse de l’urée par Wöhler en 1828 comme un premier coup dur pour le vitalisme : pour la première fois, on synthétise une espèce chimique issue de la matière vivante, à partir de composés « minéraux ». Le monde animé et le monde inanimé ne sont pas si opposé que cela, et il n’y a pas (nécessairement) besoin de « principe vital » pour passer de l’un à l’autre. Claude Bernard de son côté attaque le vitalisme par là-même où il s’est imposé : la physiologie. Ainsi estime-t-il que le vitalisme est un obstacle au raisonnement scientifique, et ré-affirme le principe même de la théorie mécaniste :

« Nous devons continuer nos études sans relâche et ne nous arrêter que lorsque nous serons arrivés à ramener aux lois physico-chimiques l’expression de tous les phénomènes de la vie » (Leçon sur les anesthésiques et l’asphyxie, 1875)

[Il faut noter cependant que pour lui, la base scientifique de la médecine est la physiologie. Il semble contre-productif de chercher à comprendre le fonctionnement du corps à partir de la physique chimie, même si les processus élémentaires de la vie y trouvent naturellement leurs explications]

D’autres fronts de lutte épistémologique apparaissent. En particulier, les travaux de Pasteur sur la génération spontanée sont vus par certains comme une résurgence d’un vitalisme : lui-même, parlant de ses expériences ne s’écrie-t-il pas en 1864: « Quelle victoire cela serait pour le matérialisme s’il pouvait démontrer que la matière pouvait s’auto-organiser et fabriquer la vie toute seule ! » Mais à partir de matière inanimée, la vie n’apparaît pas spontanément, comme on le pensait jusqu’alors. Le principe vital, absent des fioles stérilisées, ferait-il défaut à la matière minérale ?

Dans le même temps cependant, ce même Pasteur, en travaillant sur la fermentation, et les bactéries de manière générale, rapproche inéluctablement la biologie de la chimie, et peu à peu, les molécules du vivant sont synthétisés en laboratoire…

Et commence ainsi la lente agonie du vitalisme scientifique. L’hérédité, bientôt expliquée par des processus chimique à travers la génétique moderne et l’ADN, les grandes voies métaboliques liées à la photosynthèse ou la respiration anéantissent toute forme de distinction entre les processus de l’animé et les lois de la chimie de l’inanimé.  Plus rien ne reste propre à la vie ?

En ce début de XXème siècle, fait de grandes découvertes, certains remettent en question ce triomphe du « mécanisme ». Ainsi, l’embryogénèse pose par exemple de gros problèmes : comment, à partir d’une cellule, et sans « principe vital » pour servir de grand architecte, peut-on obtenir des organismes multi-cellulaires aussi complexes qu’un mammifère ? Il faut attendre 1936 et les travaux de Speman sur le centre organisateur pour expliquer rationnellement cette auto-organisation cellulaire. De son côté, Bergson essaie d’adapter un certain vitalisme aux sciences modernes. Son « élan vital » est une force organisatrice, permettant l’évolution au sens Darwinien du terme, mais s’épuisant peu à peu avec le temps et les nouvelles espèces engendrées. Théorie philosophique sans doute passionnante, mais qui n’inverse pas le cours de l’histoire des sciences biologiques. Le rationalisme mécaniste gagne encore et toujours du terrain.

Cependant, le vitalisme trouve en la personne de Wilheim Reich un véritable sauveur. Ici, je voudrais signaler qu’en réalité, c’est en m’intéressant à ce personnage que je me suis penché vers le vitalisme et son histoire.

Wilheim Reich

Alors, W. Reich est avant tout médecin psychiatre, puis psychanalyste, élève de Freud, travaillant en particulier sur la sexualité. Dans ce domaine, il s’illustre en particulier pour une libération sexuelle, et un égalitarisme homme-femme qui fait de lui un précurseur en cette première moitié du XXème siècle.  Fâché avec son ancien mentor, juif et communiste de surcroit, Reich quitte l’Allemagne pour la Norvège. Là-bas, il cherche à décortiquer méthodiquement ce qu’est l’orgasme. Et il en est sûr : la jouissance sexuelle conduit à une libération d’énergie plus importante que celle à laquelle on peut s’attendre avec les formes classiques d’énergie. « L‘orgone« , énergie biologique, est née. Néanmoins, en bon scientifique, W. Reich doute, réalise des expériences complémentaires, et a même une correspondance avec A. Einstein, pour lui soumettre ses protocoles expérimentaux permettant de mesurer cette énergie.

Le voilà ainsi déclarer  : « Le travail de tout organisme biologique [met] en évidence l’existence d’énergies gigantesques commandant toutes les manifestations de la matière vivante »

Il existerait donc des « bions« , vésicules non vivantes contenant l’orgone, pouvant se transformer en bactéries. Pris dans ses recherches et ses théories dont la scientificité est très douteuse, il est peu à peu exclu de toutes les sociétés savantes. L’orgone est caractérisée de façon très précise, et il existe désormais de l’orgone positive, qui permet de soigner des cancers, de l’orgone négative, néfaste pour la santé,…  Il prétend qu’à l’aide d’accumulateur d’orgone, il peut faire pleuvoir dans des régions désertiques, et tente des explications sur les formes spiralées des galaxies… Bon, il finit mal, et mourut en prison, suite à la mise en danger de ses patients, se soignant à l’orgone plutôt qu’à des médicaments réellement efficaces (Note de l’auteur : pour peu qu’en 1957 il y ait des médicaments efficaces contre les cancers…). C’est vrai qu’en plein McCarthysme, c’était pas une très bonne idée d’être communiste ET à la marge de la communauté scientifique reconnue.

Ses travaux n’eurent, globalement, aucun impact d’un point de vue scientifique, puisqu’en dehors de la psychanalyse, ils furent rejetés, sans aucun doute à raison. Par contre, on en subit encore, et toujours plus,  les conséquences. Oui, mesdames et messieurs, la « bioénergétique », c’est lui. Cette imposture scientifique, qui nous fait croire que la bioénergie ne circule pas bien dans notre corps, qu’il faut acheter des lampes de sel immondes pour détruire les mauvaises ondes (i.e. l’orgone négative), vient de ses travaux pseudo-scientifiques. Même les théories du complot sur les chemtrails (les traces laissées dans le ciel par les avions) s’inspirent en majeure partie de ses travaux sur l’orgone atmosphérique… Ce qui est dramatique, c’est que ce type de théorie très populaire creuse le fossé entre scientifiques, qui ont pourchassé Wilheim Reich parce qu’il n’était pas dans les clous, et le grand public, qui adhère à ces thèses bioénergéticienne. (En tout cas, si W. Reich avait breveté son concept de bioénergie, et qu’il touchait 1 euros par consultation de bioénergétique, parfois dispensée par des (vrais) médecins, il serait plus riche que B. Gates).

Un machin truc à l'orgone, sans doute hors de prix...

Le vitalisme a peut-être quitté la sphère scientifique quasi-définitivement, il n’en reste pas moins profondément ancré dans les sociétés. Il faut dire que se sentir  plus grand qu’une pierre, ça fait du bien.

Nota Bene : Wilheim Reich est aussi connu pour ses positions anti-totalitaires, qui en font un grand humaniste, résistant contre les dictatures européennes nazies ou staliniennes. C’est aussi l’auteur du livre « Ecoute, petit homme« , qui, sorti de son contexte de cabale contre son auteur à propos de l’orgone, est un pamphlet contre toutes les oppressions, politiques et idéologiques, et qui devrait être le compagnon de tous les hommes qui se battent pour la liberté politique et d’expression.

Le vitalisme est-il soluble dans la Science (1) ? Avant le vitalisme…

On ne peut séparer l’avancée des sciences de l’évolution de la pensée. Et si les théories scientifiques du XXème siècle ont mis à mal le déterminisme le plus pur, (par le principe d’incertitude d’Heisenberg, la théorie du chaos, ou encore le théorème de Göedel), la physique, la chimie et la biologie ont bouleversé, et bouleversent encore aujourd’hui la notion de « vie », d »animé » et d' »inanimé ».

Mais avant de regarder de plus près la situation actuelle, où la biologie moléculaire tente de rationnaliser tous les processus de la vie, essayons de retracer l’évolution de deux concepts philosophiques clés pour la lecture des sciences du vivant: le vitalisme et son opposée, la théorie mécaniste.

Avant le XVIIème siècle, les réflexions autour du vivant étaient fortement teintées de finalisme (la fin d’un être vivant, c’est de vivre, et il est donc fabriqué, organisé pour cela) et/ou d’animisme (tout ce qui est autour de nous est vivant, depuis l’être humain jusqu’à la rivière, en passant par l’orchidée de ma grand-mère). Pour Aristote (dont les concepts philosophiques ont largement dominé la pensée occidentale jusqu’à la renaissance), la « main » ressemble à cela parce qu’elle est faite pour saisir;  l’oeil est tel qu’il est parce qu’il doit permettre la vision; l’être vivant est tel qu’il est parce qu’il doit vivre. Cette conception nous paraît complètement naïve et insuffisante, mais disons qu’à l’époque, c’était déjà mieux que rien.

Avec l’arrivée de la renaissance, les sciences, et le rationalisme prennent un nouvel essor : grâce à Galilée notamment, la mécanique se voit pourvue de lois qui permettent d’expliquer les mouvements, et même les astres y sont soumis. les horloges sont constituées de mécanismes de plus en plus sophistiqués.  Pourquoi les êtres vivants, animés comme le peuvent être les automates ou un objet qui tombe, échapperaient à ces lois qui régissent le monde ?

Apparaît donc  « l’animal-machine » de Descartes : les êtres vivants, (humains à part) sont des machines (dépourvues d’âme), qui fonctionnent selon le principe de causalité :

« Je ne reconnais aucune différence entre les machines que font les artisans et les divers corps que la nature seule compose, sinon que les effets des machines ne dépendent que de l’agencement de certains tuyaux, ou ressorts, ou autres instruments, qui, devant avoir quelque proportion avec les mains de ceux qui les font, sont toujours si grands que leurs figures et mouvements se peuvent voir, au lieu que les tuyaux ou ressorts qui causent les effets des corps naturels sont ordinairement trop petits pour être aperçus de nos sens.  » [ Les principes de la philosophie, 1644]

René Descartes (Wikipedia)

Il est à noter que pour Descartes, l’Homme est non réductible à un animal intelligent, et il l’exclut de ces discussions, grâce à la notion d’âme et au dualisme corps-âme. voir ici pour des extraits d’ouvrages.

Dans la foulée, d’autres philosophes abondent dans cette théorie mécaniste, et en particulier De La Mettrie. Ce dernier réfute (même) la notion d’âme, pour  parler « d’homme-machine » (1748).  Même nos pensées, et le language (propre à l’homme selon Descartes) dérivent du fonctionnement parfaitement rationnel de notre cerveau. La vie, et même la pensée ne sont plus que la succession d’actes mécaniques de machines infiniment sophistiquées.

Julien Offray De La Mettrie (Wikipedia)

Et le vitalisme, dans tout cela ? En fait, si cette notion n’avait pas d’intérêt avant le mécanisme, elle va apparaître en opposition à celui-ci : comment réduire la vie à une machinerie bassement matérialiste, qui, finalement, ne distingue l’animé de l’inanimé que par sa complexité  ? Ne faut-il pas une chose de plus à la matière pour prendre vie ?

Pour vous faire patienter un peu , voici comment le Dr Frankenstein donne cette chose de plus sous la forme d’électricité et d’éclair à sa créature, pour lui donner la vie :

 

Note au lecteur :

Vous pourrez trouver de bien meilleurs « cours » sur l’animal-machine de Desccartes, ou sur la philosophie du vivant d’Aristote sur le web (Ici par exemple, ou  , ou un peu partout en tapant les bons mots clés). Je ne prétend pas me hisser au niveau de la plupart des apprentis/enseignants philosophes sur internet. J’espère ne pas avoir dénaturer certaines idées de ces penseurs illustres (Et j’attends vos remarques et mises au point si c’est le cas). J’espère aussi avoir été plus concis que la moyenne, et avoir rendu correctement les éléments clés pour la compréhension de mes prochains billets sur le vitalisme, depuis son apparition comme opposition au rationalisme mécaniste jusqu’au XXIème siècle, où il occupe encore une place centrale dans la philosophie des sciences biologiques.

A suivre : Le vitalisme du XVIIIème siècle : le vitalisme médical